Située dans le secteur de Brompton, la Ferme Gaston Benoit et Lyne Godbout se spécialise dans la production de choux. Cette année, 22 500 plants ont été plantés sur la terre de deux acres et demie. Ces choux sont vendus par la suite dans les épiceries, les restaurants et les entreprises de transformation alimentaire.
Il y a quelques années, Gaston Benoit et sa conjointe Lyne Godbout ont racheté la ferme laitière familiale, qui existait depuis plus de trente ans, pour construire leur demeure et créer une nouvelle production. Le couple possède aussi une vingtaine de vaches de boucherie sur place.
C’est une fois sa retraite chez Domtar entamée, il y a six ans, que Gaston Benoit a découvert l’univers de la culture du chou. « Ma conjointe et moi avons atterri un jour dans un immense champ de choux. Il y en avait à perte de vue, ce qui nous a donné l’envie d’en faire la production, explique-t-il. Un producteur de grains nous a fourni 1 200 plants et l’expertise nécessaire pour semer. L’année suivante, on montait à 10 000 plants. Depuis, nous plantons toujours plus de 20 000 plants de choux par année. »
Cet été, on compte 22 500 plants de choux sur la terre de la Ferme Gaston Benoit et Lyne Godbout. L’endroit n’est pas ouvert au public, mais il est cependant facile de se procurer ce légume produit par la Ferme située dans le secteur de Brompton. « Nous fournissons six IGA de la région, plusieurs restaurants, ainsi que des entreprises de transformation alimentaire », indique l’agriculteur.
La culture du chou n’est pas très répandue en Estrie, mais pour le couple Benoit-Godbout, il s’agit d’une réelle passion. « C’est un légume qui ne se vend pas cher, mais nous, on adore le cultiver et on travaille bien. On aime rencontrer des gens lors de la livraison. C’est gratifiant de voir aussi à quel point notre production se vend vite. »
La plantation s’effectue aux environs du 20 mai et la cueillette se fait jusqu’aux premières neiges. Durant cette période, la cueillette s’effectue chaque matin et la récolte est transportée immédiatement dans les épiceries et restaurants.
Dès l’an prochain, les deux producteurs comptent entamer une production de navets. Ils se sont d’ailleurs équipés en conséquence récemment. « Contrairement au chou que l’on cueille à la main, le navet nécessite de la machinerie de récolte, que nous venons tout juste d’acheter. Nous pensons pouvoir commencer l’an prochain. Nous avons d’ailleurs déjà des épiceries intéressées. »
Photo : Créateurs de Saveurs des Cantons-de-l’Est.