Comme bien des entrepreneurs et des producteurs maraîchers, Martin Poirier a dû réorganiser sa saison en raison des mesures nécessaires en lien avec la COVID-19. La Ferme Monark, qui en temps normal a pour clients plusieurs restaurateurs, misera pour cette saison chaude sur la production de légumes et la cueillette de champignons sauvages destinées principalement à la vente au kiosque.

La Ferme Monark, qui se sert des principes de la permaculture pour sa production, entame cette année sa troisième saison d’activités. La crise liée à la COVID-19 l’a cependant forcé à revoir ses ambitions et ses projets.

« J’ai dû réorganiser ma saison, car je suis loin d’être convaincu que les restaurants pourront rouvrir bientôt, explique Martin Poirier. Je vais vendre directement devant la maison. J’habite dans un quartier de maisons mobiles, alors il y a beaucoup de personnes qui se promènent dans le coin. Avant le début de cette saison, j’avais l’ambition d’être plus gros, avec une grande serre, mais je réalise que je préfère rester un petit producteur maraîcher. Du moins, pour le moment. Le fait de réduire mes coûts (pas de déplacement, pas de salaire d’employés, etc.) pourrait faire en sorte que cet été soit ma saison la plus rentable », poursuit le producteur, qui travaille aussi dans une boulangerie de Magog.

Zucchinis, carottes, pois mange-tout, laitue, radis, kale, haricots, concombres, champignons (culture et sauvage), fraises, cerises de terre, bleuets sauvages cueillis au Lac-Saint-Jean ; dès que la saison sera entamée, Martin installera un kiosque devant sa demeure, rue des Lilas dans le secteur de Saint-Élie, où on pourra y retrouver une panoplie de fruits et légumes frais. Un service de livraison sera aussi disponible.

La passion des champignons

Une partie des revenus de la Ferme Monark vient de la cueillette de champignons sauvages, tels que les têtes de violon, les pleurotes, les strophaires, les chanterelles et les champignons crabe. Sherbrooke et ses environs possèdent des endroits parfaits pour la cueillette. Un autre endroit de prédilection pour Martin ; le Lac-Saint-Jean.

« Il y a de beaux endroits à Sherbrooke et les environs. J’ai déjà amassé 40 livres de champignon en une journée, dans le secteur de North Hatley. Je vais aussi au Lac-Saint-Jean pour ramasser des bleuets et des champignons sauvages. Ces derniers sont plus gros et les forêts plus abondantes. En 24 heures, j’ai déjà amassé 400 livres de bleuets et 20 livres de champignons, ramenés par la suite à Sherbrooke. »

Pour en savoir plus sur ce producteur d’ici, rendez-vous sur la page Facebook Ferme Monark.   

 

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