L’enthousiasme était à son comble à l’école secondaire Mitchell, le 24 novembre dernier, dans le cadre d’une activité organisée par les élèves membres du groupe les Pouces verts. Après avoir récolté la centaine de plants de laitue mis en terre plus tôt en saison, les jeunes du groupe ont offert une dégustation à l’aveugle aux autres élèves de l’école.

Réunissant une dizaine de jeunes passionnés d’agriculture, le groupe les Pouces verts a pris un nouveau virage il y a quelques mois, après avoir remporté les honneurs d’un concours organisé par l’entreprise Vireo, dont le prix était une serre hydroponique. Le projet de cultiver des légumes à l’intérieur de l’école s’est donc rapidement mis en branle.

Pour cette première année de production, 150 plants de trois types de laitue (romaine, boston et roquette) ont été mis en terre. « Nous voulons que les élèves apprennent à cultiver et à devenir autosuffisant au niveau de la production », explique Sylvie Lavallée, enseignante et coresponsable du programme parascolaire les Pouces verts. « La serre hydroponique est installée dans la classe de sciences. Ce qui permet aussi aux autres élèves de s’intéresser un peu plus à l’agriculture. On a d’ailleurs vu leur intérêt grandir au fur et à mesure que les plants grossissaient », poursuit-elle.

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C’est le 26 novembre dernier que les élèves ont pu récolter les laitues, dans le cadre d’une activité qui réunissait tous les élèves de l’école. « Les Pouces verts doivent préparer 150 portions de salade pour faire vivre aux élèves de l’école une dégustation à l’aveugle. L’objectif est de faire connaitre aux jeunes les différentes saveurs et variétés de laitues », explique Sylvie.

Cet automne, un espace sur le terrain de l’école Mitchell a été aménagé dans le but de faire un potager le printemps prochain. « Nous aimerions peut-être, dans l’avenir, pouvoir approvisionner des organismes tels que Moisson Estrie. »

Quant à la serre, c’est un projet de culture florale qui débutera dès janvier. Une fois que les fleurs seront prêtes à cueillir, en juin, les élèves tenteront de joindre l’utile à l’agréable. Qui sait, ces fleurs seront peut-être destinées à certaines résidences pour personnes âgées!

Et est-ce que les Pouces verts aimeraient faire l’acquisition d’une deuxième serre hydroponique? « Absolument, mais c’est très dispendieux », répond Sylvie. Avis, donc, aux entreprises et donateurs intéressés!

 

Photo principale : Chloé, Victoria, Charlotte et Maélie, en compagnie des enseignants responsables du projet Sylvie Lavallée, Isabelle Roy et Caroline Marchand (absent de la photo, l’enseignant Martin Pion).

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